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La Minute Info #84

Présenté par Jérôme Papin
Février 2025

Des caméras de surveillance utilisées dans un lycée pour former les élèves aux métiers de la sécurité

Depuis décembre, le lycée Marguerite de Valois à Angoulême a installé 16 nouvelles caméras de surveillance, exclusivement dédiées à la formation des élèves en sécurité. Ces caméras, connectées à des écrans de télévision, dans une salle réservée aux étudiants du lycée professionnel Jean-Rostand, offrent un outil pédagogique innovant. Pierrick Garriou, enseignant en Bac Pro métiers de la sécurité, souligne : « Ce nouveau système est extrêmement performant : il peut reconnaître les personnes et les objets. Ceux qui vont rentrer dans le domaine de la sécurité privée, qui font faire de la vidéoprotection et de la vidéosurveillance, seront aptes à utiliser l’outil, car ils s’exercent sur du matériel performant. »

Travailler sur l’intégralité de la cité scolaire permet aux étudiants de se préparer à gérer des situations réelles, comme des exercices d’incendie ou des actes de malveillance.

Corentin Dabon, élève en Première Bac Pro, souligne : « Cela nous permet de capter toutes les informations qui se passent à l’intérieur de cette cité scolaire. » Maylis Foullonneau, élève de Première Bac pro Métiers de la sécurité au lycée Jean-Rostand, elle, apprécie la « meilleure facilité de déplacements des caméras » par rapport aux anciennes « c’est intéressant, parce qu’avec ce nouveau système, on a une meilleure facilité de déplacements des caméras, alors qu’à l’époque, on pouvait juste zoomer. »

Avec une telle installation, le lycée Marguerite de Valois se distingue comme l’unique établissement de la région Nouvelle-Aquitaine à offrir ce système, contribuant ainsi à la montée des effectifs dans les métiers de la sécurité, qui ont augmenté de 4 % en six ans.

Baptiste VINAS

La sécurité au cœur des 50 ans de l’Enduro

Pendant 3 jours (du 7 au 9 février 2025), le Touquet a accueilli les 50 ans de l’Enduro (discipline de compétition de moto tout-terrain) et le record historique de 700 000 personnes sur place.

Autant dire qu’il n’a pas fallu lésiner sur les moyens liés à la sécurité. Des chiffres hors-normes compte tenu de l’importance de l’événement.

409 agents de sécurité privée et 11 maîtres-chiens, 230 agents de la police nationale, 175 agents des unités de forces mobiles, 160 gendarmes dont 44 de l’EDSR (circulation, encadrement du convoi moto, zone de Stella, brigade équestre), 63 militaires du dispositif sentinelle, 248 agents de la direction de la police municipale et de la tranquillité publique de la ville du Touquet-Paris-Plage, 33 agents de la ville de Cucq dont 3 dédiés à la sécurité, 2 agents du service de déminage, 3 policiers de l’équipe cynophile, 357 sapeurs-pompiers et 97 véhicules, 150 bénévoles de l’association protection civile du Pas-de-Calais, 60 personnels du Service d’Aide Médicale et d’Urgence (SAMU) déployés notamment au Poste Médical Avancé (PMA) et 5 agents du Conseil départemental du Pas-de-Calais pour la gestion de la circulation en plus de la sécurité routière présente sur l’événement. En tout, ce sont plus de 1 500 personnels de la sécurité et de la santé qui auront été nécessaires.

Une zone réglementée temporaire (ZRT) a été mise en œuvre par la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) durant l’intégralité de l’événement interdisant le survol des drones et exposant les télépilotes à de fortes sanctions (drone saisi, amendes et peines d’emprisonnement).

Baptiste VINAS

Maroc : Le Syndicat national des agents de sécurité privée monte au créneau

Au Maroc, la sécurité privée s’exaspère. Le Syndicat national des agents de sécurité privée, par l’intermédiaire de son secrétaire général Loubna Najib, a décidé de prendre la parole.

Il réclame une meilleure protection légale pour leurs membres après plusieurs incidents violents, dont une récente agression à l’arme blanche dans une institution éducative.

Selon lui, trop souvent les agents sont incapables de se défendre efficacement face au danger mais risquent en plus des poursuites judiciaires lorsqu’ils se défendent en raison d’une législation trop confuse. Le Syndicat demande l’autorisation du port de moyens de défense, y compris les bâtons électriques conformément à la loi 27.06 qui s’applique déjà aux activités de surveillance et de transports de fonds.

Pour conclure, le secrétaire général évoque des exemples internationaux, avec la Turquie et la France, où les agents peuvent porter des armes pour leur sécurité.

Baptiste VINAS

Directeur de la publication : Michaël Lejard
Directeur de la rédaction : Jérôme Papin
Chef d’édition : Eric de Riedmatten
Directrice pôle sécurité-sûreté : Virginie Cadieu
Éditeur : Agora Médias, une activité d’Agora Managers Groupe