La Minute Info #08
Réalisé par Baptiste Vinas
Février 2024
Nice mise sur des portiques de haute technologie pour sécuriser son carnaval
La ville de Nice souhaite innover et faire évoluer sa sécurité pour son carnaval, avec des portiques nouvelle génération !
Pour cette 139ème édition, la cité azuréenne a fait appel à la société américaine « Evolve technology », appartenant au groupe international « Algiz security ».
Son président, Sascha Kunkel, insiste sur le fait « qu’un seul portique en remplace vingt normaux ». Testé dans de nombreux stades ou écoles anglaises, ces portiques ont encadré des événements sportifs majeurs comme le tournoi de tennis de Monte-Carlo ou la « fan zone » située place de la Concorde, à Paris, lors de la Coupe du monde de Rugby 2023. Ils permettent de fluidifier, de réduire le temps d’attente des 20 000 spectateurs sur place et de libérer les agents de sécurité de nombreuses tâches comme les fouilles.
Les portiques équipés de caméras, possédant de l’intelligence artificielle, ont la capacité de différencier les armes (réelles ou factices) des autres objets de la même forme ou métalliques (comme des clés, de l’argent…). Une fois le problème ciblé, la tablette reliée aux portiques envoie un signal directement à l’agent sur son emplacement et la nature de l’objet.
Si la location de ces portiques reste onéreuse, environ 21 000 €, ce nouveau dispositif permet de compenser le manque d’agents de sécurité, de leur octroyer d’autres missions, ainsi que de réduire le taux de portiques standards. Une utilisation qui ravit le maire Christian Estrosi « On ne pouvait pas se permettre de tels retards, avec des risques de mouvements de foule, c’est là une innovation de plus ».
Selon lui, « de nombreuses villes françaises et l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris sont en train de réfléchir ». Un communiqué, émanant de la préfecture de Nice, sera très prochainement adressé au ministère de l’Intérieur et des Sports.
Au regard de son apport, les portiques nouvelle génération sont-ils, selon vous, la solution, face au manque d’agents pour les J.O.P 2024 ?
Baptiste VINAS
Le Groupe CODRA récompensé par l’ANSSI !
Après avoir obtenu, fin 2019, la certification de Panorama E2 et être devenu le premier logiciel de supervision à posséder une Certification de Sécurité de Premier Niveau, la société Codra est de nouveau récompensée par l’ANSSI, grâce à un outil capable de « collecter et de traiter les données d’exploitation dans une salle de contrôle et d’assurer un pilotage optimisé des installations. »
Acteur Majeur Français sur le marché des logiciels de Supervision Industrielle, cette entreprise vient d’être récompensée, en se faisant délivrer par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information : la qualification de Panorama E2 version 2022 (au niveau élémentaire).
Une reconnaissance qui « renforce notre engagement envers la protection des données et des systèmes informatiques » précise la société française. Pour elle, cette distinction témoigne d’une « détermination à fournir des solutions fiables et robustes. D’autant que la cybersécurité des systèmes industriels est depuis le début une priorité dans notre stratégie de développement produit : elle est inscrite dans notre ADN. » termine-t-elle.
Une étape importante franchie par l’entreprise qui permet aux utilisateurs de la solution de supervision Panorama de s’appuyer sur une plateforme répondant aux mesures de la nouvelle directive européenne NIS2, sur une solution qui participe à la sécurisation de votre SI industriel ou technique, sur un logiciel capable de résister à des attaques informatiques selon un contexte d’emploi, un SCADA recommandé par l’État ainsi que sur un éditeur de confiance qui respecte ses engagements sur le long terme.
Enfin, grâce à leur plateforme de Supervision Panorama, Codra a vu sa certification et sa qualification renouvelées par l’ANSSI, représentant le graal ultime pour une entreprise. Deux reconnaissances différentes et très complémentaires.
Baptiste VINAS
Directeur de la publication : Michaël Lejard
Chef d’édition : Eric de Riedmatten
Éditeur : Agora Médias, une activité d’Agora Managers Groupe